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Les défis de l'alimentation

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Les défis de l'alimentation
  • Blog réalisé dans le cadre d'un enseignement pédagogique par des étudiants de BTS STA sur le thème : "les défis de l'alimentation". Ce blog regroupe et traite les différentes problématiques définies par les étudiants pour aborder ce thème.
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27 juin 2010

Les consommateurs trouvent-ils des réponses à leurs attentes quant à la qualité des produits alimentaires?

Ajourd'hui l' alimentation a pris une place importante sur notre mode de vie. Les consommateurs s' affrontent autour des défis de l' alimentation. En d' autre terme nous n' avons pas tous les memes attentes alimentaires. D' où la problematique pour les consommateurs de trouver des reponses à leurs attentes quant à la qualité des produits alimentaires. Quelles sont les qualités des aliments attendues par les consommateurs? Avons- nous les memes attentes alimentaires? Est-ce que tous les produits sont satisfaisants?

La qualité des produits alimentaires s' est beaucoup développée depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Des arrêtés et des textes des lois préoccupent tous les industrielles. C' est un combat sans merci, chacun veut être efficace en matière de qualité, et un suivi permanent de la règlementation alimentaire. S' il existe des gammes des produits, c' est bien une preuve montrant les évolutions technologiques d' élaboration et des conservations des produits. Pourquoi  nous sommes prêt à payer plus cher pour les produits portant le label rouge, ou les produits lyophilisés. Et encore nous achetons encore plus chers les produits du commerce équitable. C'est dans ce cadre qu'on parle aujourd'hui d'une divergence des consommateurs. Le besoin des critères spécifiques, le gain du temps, la praticité, une meilleurs équilibre nutritionnelle pour satisfaire les consommateurs sont d'une part une évolution des mentalités individuelles et d' autre part le respect de règle d'hygiène et éthique. La satisfaction alimentaire ne se limite pas aux économies, au bio et au traitement des déchets, mais ce sont trois piliers caractéristiques: le social par une alimentation saine et équilibrée, l' économie par l' utilisation raisonnée des ressources et l' environnement en anticipant une amélioration et la prévention des ressources naturelles. En effet le plaisir alimentaire est le fruit d' une ensemble de critères hédoniques et culturels. L'homme apprécie son alimentation selon le moment, le condition de la prise du repas et l' émotion suscité autour du repas.

Pour finir la majeure partie des aliments élaborés dans les bonnes pratiques de production, font l' objet des nouvelles tendances alimentaires. Face à une reglementation strict, les consommateurs sont rassurés quant à la qualité des aliments par la labellisation et les diverses certifications . En effet les consommateurs ont des reponses à leurs attentes alimentaires, l' étiquetage réglementé, le respect  de l' environnement, la praticité et un meilleur rapport qualité prix. N' est – il pas absurde de renoncer à la qualité accrue des aliments alors qu'on participe d' aider aux pays envois de developpement de s' enrichir.


Eldjaloud Mlemengou

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22 juin 2010

Les régimes alimentaires ont-ils des conséquences sur notre santé ?

« La guerre alimentaire a commencé », « Le début de la faim », « Le nouveau droit alimentaire européen ». Ces titres récemment publiés montrent qu'en matière d'alimentation les défis auxquels se trouve confronté le monde sont plus que jamais d'actualité. De plus de nouveaux modes de consommation apparaissent en même temps que de nouvelles exigences: allégé, bio, alicaments, à la maison ou hors-foyer. Parmi ces défis, les régimes alimentaires, un mot présent chez plus de huit femmes sur dix en ce début d'été. Ces régimes alimentaires ont-ils des conséquences sur notre santé? Nous allons voir dans un premier temps la définition de régimes alimentaires , suivis dans une deuxième partie du commerce lié a ces régimes. Pour terminer nous verrons l'importance d'une bonne alimentation pour notre santé et pour notre bien être.

Les premiers régimes alimentaires ont fait leur apparition au début du 20ème siècle, sous l'impulsion de nouveaux stylistes de l'époque. On rompait ainsi avec tous les préjugés de l'époque où il fallait être gros pour être beau. Aujourd'hui les choses ont changé et on assiste même a un bouleversement : les populations avantagées sont plus minces que celles qui sont défavorisées. Le régime alimentaire est surtout utilisé dans deux cas, mincir (régime hyperproteiné, régime bikini) où pallier un problème de santé ( diabète, allergie alimentaire). Cependant, les nutritionnistes parlent de moins en moins de régimes alimentaire au sens strict du terme, car celui-ci a une connotation restrictive et éphémère qui ne correspond pas du tout à la réalité des conseils médicaux aujourd'hui prodigués. Le document : " L'importance de l'alimentation pour la santé" met l'accent sur la santé, qui bien sur a un prix. Tout est mis en œuvre pour informer les risques d'une mauvaise alimentation. Équilibre des repas, façon de cuisiner, ustensiles hors prix mais indispensables...tout concourt à faire de chacun un être sain, apte à vivre de plus longtemps possible et en pleine forme

Les problèmes liés a l'alimentation sont présents: anorexie et boulimie en sont les maitres mots et sont des maladies réelles qu'ils faut absolument soigner en milieu psychiatrique. Les compléments alimentaires ont fait leur apparition, surtout dans le but de favoriser l'amincissement , ils permettent de calmer la faim, de réduire le ventre de la ménopause, de brûler les graisses ou de contribuer à la perte d'eau. Rien n'a été scientifiquement prouvé et il faut s'en méfier. Le document " Découvrez vous aussi la cure qui fait maigrir les stars, tout en faisant le plein d'énergie " est une publicité qui circule sur internet. Il nous promet de perdre 16Kg en 2mois. On nous explique quel est le moyen de fonctionnement de ce régimes, et on nous garantit une perte de poids visibles dès 2 semaines. Pour pouvoir convaincre le public, nous pouvons voir le terme « régime des stars » qui est mis en avant, puisque la nouvelle mentalité d'aujourd'hui c'est de ressembler aux stars minces. Les documents " Amincissant intensif nuit " et " Offensive cellulite ", sont également des publicités trouvées dans le magazine « BIBA » et « Marie-Claire ». Ils nous proposent tout deux la vente d'une crème amincissante qui permet de mincir sans fournir aucun effort. Ils sont en vente libre en pharmacie et ils affirment une non perte de poids tout en bas de la page.

Notre corps a besoin de nutriments essentiels à son bon fonctionnement. Rien ne sert de se restreindre. Il faut s'adapter et accepter un régime raisonnable qui ne supprime pas mais réduit les apports. Et cette attitude alimentaire doit s'instaurer et persister de façon à ne pas reprendre les kilos perdus. L'équilibre alimentaire n'est pas synonyme de carence ou privation. Il est fait de bon sens: éviter tout excès. Pour poursuivre un régime sur le long terme, il faut que celui-ci soit équilibré et vise a la non reprise de poids dès que l'on arrête. Il y aurait quatre grands principes : Favoriser les acides gras in-saturés ; ne pas réduire outre mesure ses apports caloriques ; consommer en priorité fruits, légumes et céréales ; ne pas oublier le poisson. Pour terminer le document " Obsession régimes minceur, Stop! "  affirme que correspondre à des critères de beauté ne semble pas de but de l'opération. Avant tout, il faut se faire plaisir sans nuire à la santé et surtout en ne devenant pas obsessionnel.

Les régimes alimentaires qu'ils soient pour notre santé ou mincir sont d'actualité. Ils touchent le monde entier qu'ils soient bons ou mauvais pour nous. De mon point de vue, les régimes alimentaires pour mincir sont dangereux pour notre santé, beaucoup trop de monde tombent dans le panneau de l'obsession de la minceur et s'en gâche la vie et la santé. Je préfère le terme alimentation équilibrée, sans privation pour les petits kilos superflus. Cependant les régimes pour pallier un problème de santé sont nécessaires.

DEVEZE Alice

22 juin 2010

L'alimentation est-elle révélatrice de l'individu?

le thème de ces documents est « les défis de l'alimentation », d'où la problématique: l'alimentation est-elle révélatrice de l'individu?. Cette problématique se dirige en 3 axes qui sont la santé, les traditions et les habitudes.

En premier temps : la santé.

Ces documents résument les risques liés aux différentes maladies ou aux allergies avec les habitudes à prendre pour que ces maladies ne deviennent pas contraignantes. D'après les articles, le cholestérol: définition et moyens de prévention et le régime anti-cholestérol, on apprend qu'il y a deux cholestérols, le bon et le mauvais. le bon aide l'organisme à éliminer le mauvais qui lui se dépose sur les parois des artères et augmente le risque de maladies cardiovasculaires.

Le diabète est un défaut d'utilisation de l'insuline donc entraîne une augmentation du taux de sucre dans le sang. Cette maladie provoque des problèmes aux reins, au système nerveux et peut causer la cécité. Certains aliments sont à éviter comme les pâtisseries, les sucreries, d'autres sont à réduire (féculents, sucres, légumes secs) et les aliments tels que les légumes verts sont sans restriction.

Dans l'article des régimes végétariens, la cause primaire de ce régime est l'attachement à un animal de compagnie. Le régime végétarien consiste a ne plus manger de viandes, alors que le régime végétalien consiste a ne plus manger de produit animal (poissons, œufs, crustacés, viandes...). Mais ces régimes sont apparemment bénéfiques sur la

22 juin 2010

L'alimentation est-elle un facteur determinant de santé?

Les défis de l'alimentation représentent de nombreux enjeux dans la manière de s'alimenter, parmi eux nous retrouvons la problématique : l'alimentation est-elle un facteur déterminant de santé ?

Dans un premier temps nous découvrirons une présentation de l'alimentation et des fonctions de nutrition. Dans un second temps nous analyserons la transformation du modèle alimentaire et les inégalités face à l'alimentation puis dans une dernière partie nous découvrirons les pathologies liées à l'alimentation.

L’alimentation

La consommation d’aliments est un acte complexe, il est nécessaire à la survie cependant chez l’Homme il prend une dimension culturelle et affective. Nourrir un corps est une nécessité qui implique plusieurs fonctions de nutrition. Ces fonctions sont vitales et sont assurées par des appareils spécialisés : appareil digestif, appareil circulatoire, appareil excréteur et appareil respiratoire. La fonction première de l’aliment est d’apporter à tout organisme vivant la matière première dont il a besoin pour assurer l’édification des structures (périodes de croissance), leur renouvellement et leur réparation (cicatrisation). Elle couvre les dépenses énergétiques : ex : les mouvements (battements cardiaques, contractions musculaires, les transports ioniques…) la synthèse, le maintien de la température du corps et la digestion.

Les glucides de Élisabeth Faure, L'usine à protéines d'un rédacteur de l'EUFIC, Nutrition et alimentation d'un rédacteur d'intellego, Appareil digestif et digestion d'un professeur de SVT.

La prise alimentaire correspond à l’approvisionnement des organes en molécules directement utilisables : c’est la nutrition.

La nutrition comporte la prise de nourriture, la transformation des aliments c'est-à-dire la digestion : au niveau de l’intestin, les aliments consommés se divisent en petites structures appelée nutriments qui ont pour fonction de nourrir les cellules. L’absorption des nutriments puis leur transport vers tous les organes est réalisé grâce à la circulation du sang.

Ces nutriments sont les protéines, les glucides et les lipides

Transformation du modèle alimentaire et inégalités

Budget familial : Part de l'alimentation et conséquence de Françoise Sellier, Age et génération du modèle alimentaire de Pascal Hébel, L'hygiène alimentaire de Bénédicte Rullier, La sécurité alimentaire comme facteur déterminant de santé de Lynn Mclntyre et Valérie Tarasuk, La liste noire de la malbouffe de Christophe Labbé et Olivia Recasens, Comment on nous gave de sucre, Malbouffe à la cantine, &Alerte dans nos assiettes de Philippe Borrel,

Le modèle alimentaire français repose sur la convivialité, la diversité alimentaire et la régularité des horaires des repas. Cependant, de nos jour ce modèle a tendance à disparaître, il est de moins en moins suivi par les nouvelles générations.

Les nouvelles générations attribuent une place secondaire à l’alimentation. En effet, la recherche de praticité et de commodité entraîne une baisse de la consommation de produits frais de la part des consommateurs qui privilégient la consommation de produits transformés. Cette évolution alimentaire est principalement la cause d’un changement de mode de vie qui regroupe l’augmentation de l’activité féminine, de l’éloignement du travail et du domicile, l’augmentation des familles monoparentales ainsi que l’augmentation de la durée des études. Tous ces facteurs sont impliqués dans la diminution de la durée consacrée aux courses et de la préparation des repas au quotidien. Les nouvelles générations sont en perpétuelle recherche de temps pour soi ce qui les amène à rechercher des produits qui épargnent des tâches peu agréables.

Les personnes à faible revenu sont plus susceptibles que les autres, d’avoir de nombreuses carences en éléments nutritifs dont elles auraient besoins pour assurer un bon état de santé. Elles ont moins de chances d’avoir un régime alimentaire conforme aux conditions d’une alimentation saine. La fracture sociale passe par l’assiette, on trouve ainsi deux fois plus d’obèses chez les ouvriers que parmi les professions libérales. Les maladies cardio-vasculaires frappent plus fréquemment les groupes sociaux moins favorisés. Les ouvriers ont une mortalité vingt fois supérieure à celle des cadres.

L’alimentation : un facteur de risque pour la santé

Cause de l'obésité de Pratique.fr, Les maladies cardio-vasculaires: 1ere cause de mortalité en France du docteur Isabelle Pitois-Merli, L'anorexie de Joël Igniasse et Dr Nicolas Evrard,

Le déséquilibre alimentaire, c'est-à-dire l’excès de graisses, de sucre et d’alcool, la mauvaise répartition des apports durant la journée ainsi qu’une alimentation souvent insuffisante en fibres, vitamines, minéraux et oligo-éléments favorisent l’apparition ou l’aggravation de graves maladies faisant partie intégrante de notre quotidien. Ces maladies sont des plus préoccupante de nos jours, elles sont le plus souvent à l’origine d’un comportement individuelle négligé c'est-à-dire à risque.

On distingue deux grands types de troubles nutritionnels :

- les troubles de suralimentati

Les fonctions de nutrition :

22 juin 2010

L'alimentation biologique peut-elle se lancer le défi de nourrir la planète ?

De nos jours, les consommateurs des pays développés consomment de plus en plus de produits biologiques car ils privilégient leur santé ainsi que celle de la planète ; voilà un défi pour l'alimentation. L'alimentation biologique peut-elle se lancer le défi de nourrir la planète ?

Avec l'étude de la consommation du bio en France, nous évaluerons les effets du bio sur notre santé et ensuite l'impact environnemental du bio sur notre planète.

Le marché du bio.

Nous trouvons plusieurs circuits de distribution qui ne cessent de croître. Nous avons les magasins spécialisés bio, les grandes surfaces, les ventes directes et les artisans commerçants. D'après l'agence Bio 2009, la plus grosse partie des ventes est effectuée dans les grandes et moyennes surfaces environs 82%. L'agence bio explique que le secteur des produits bio les plus vendus sont sur le rayon crémerie avec le lait, les produits laitiers et les œufs.

Le consommateur du bio en France.

Nous trouvons trois types de consommateurs de bio en France. Il y a les nostalgiques qui sont des personnes sensibilisées à l'agriculture biologique. Une population plutôt d'origine paysanne.

Les militants qui ont adhéré à l'agriculture biologiques dans les années 70 et les nouveaux consommateurs qui sont essentiellement préoccupés par des valeurs de santé.

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21 juin 2010

Peut-on nourrir le monde sans degrader l'environnement?

L'alimentation est depuis toujours, un réel défi pour l'homme qui doit se battre pour se nourrir. A l'heure d'aujourd'hui l'Homme n'arrive toujours pas à se nourrir correctement malgré des méthodes plus productives. De plus ces moyens de production polluent ce qui commence à poser problème pour l'environnement. L'homme arrivera-t-il à nourrir la planète sans détruire l'environnement? Dans un premier temps nous allons voir les réflexions et solutions possibles pour produire plus. Puis dans un second temps nous zoomerons sur deux moyens de production : l'agriculture biologique puis les OGM.

Pour parvenir à nourrir le monde dans l'avenir il faudrait doubler la production agricole actuelle. Beaucoup de modes de production agricoles sont apparus cherchant toujours à produire plus, malgré les dégâts sur l'environnement. En effet l'agriculture intensive et les OGM sont des types de culture qui ont des rendement sans égal. D'autre mode de production existent comme l'agriculture biologique ou l'agriculture durable, plus respectueux de l'environnement certes mais avec des rendements beaucoup moins efficace. Du coup insuffisant pour nourrir la planète. A l'heure actuelle il n'y as pas vraiment de moyens de production satisfaisants pour répondre aux critère de protection de l'environnement et de rendements.

L'agriculture biologique est le type de production le plus respectueux de l'environnement mais son souci est qu'elle ne peut pas supporter la population mondiale toute seule du fait de ses rendements plutôt faibles par rapport aux moyens de production utilisant des intrants chimiques. Il faudrait donc trouver un moyen proche de l'agriculture biologique mais avec des rendements plus efficace. Certains proposent l'agriculture durable qui serait un moyens qui respecterait l'environnement et le social. D'autre sont convaincus par l'efficacité de rendements des OGM malgré notre connaissance très faible de ses effets sur le corps humain et l'environnement. Les OGM sont au centre de beaucoup de débats pour mettre à plat les risques existant.

D'après tout ces documents on voit que beaucoup d'États et d'organismes internationaux se réunissent et débattent sur la question de nourrir le monde en préservant l'environnement. Même si pour l'instant l'avenir est encore flou puisqu'il n'y a pas de réelle solution à ce problème. Mais je pense que l'objectif est réalisable, pas pour 2050 comme les objectifs le veulent, mais à plus long terme et avec une mobilisation de tous il sera possible de nourrir le monde.

Quemard Kevin :)

21 juin 2010

Les alicaments remplaceront-ils un jour les médicaments ?

De nos jours, l'alimentation est devenue une science très complexe. Des défis nous sont constamment proposés. C'est le cas notamment des alicaments qui envahissent de plus en plus nos rayons. En des temps où l'on doit réduire la consommation de médicaments, certains croient ferme en leurs vertus et voient en eux le produit « miracle », quand d'autres pensent qu'ils sont de purs produits commerciaux sans réelle efficacité. Alors, les alicaments remplaceront-ils un jour les médicaments ? Dans un premier temps nous définirons les alicaments, puis nous indiquerons leurs origines, leurs compositions type, leur réglementation, les cibles de ces produits puis nous essaierons de savoir si ces produits sont bénéfiques ou non pour la santé.

Le terme «alicament» est une invention de l'industrie agro-alimentaire née de la combinaison des mots « aliments » et « médicaments ». Les alicaments sont donc des aliments de consommation courante censés soigner ou prévenir certaines maladies. On distingue ainsi 2 types d'alicaments : les alicaments naturels courants, comme certains légumes ou fruits ; et les alicaments d'origine industrielle comme les yaourts enrichis en calcium, omégas 3 ou au bifidus. Pour ainsi éviter les dérives de cette catégorie de produits, la législation européenne interdit aux producteurs d'alicaments de vanter leurs produits par des allégations faisant état de prévention, traitement ou guérison de maladies humaines. De plus, l'Agence Européenne pour la Sécurité Alimentaire (AESA), prépare une réglementation qui pourrait strictement encadrer d'ici à deux ans, les allégations indiquées sur les étiquettes ou les messages publicitaires pour protéger ainsi les consommateurs de ces produits. En effet, les principales cibles des alicaments sont les « seniors »( + de 50 ans), les jeunes mamans, et les femmes enceintes. Entre 40 et 50 % de celles-ci sont adeptes des alicaments (sondage IFN). Ces consommateurs sont ainsi prêt à payer 3 fois plus cher que le prix d'un produit équivalent sans revendication de santé. En moyenne les alicaments sont 20 % plus chers que les produits de référence dont ils sont issus. Mais ces aliments de santé sont-ils réellement utiles ? En avons-nous réellement besoin ? Premièrement, force est de constater  que sur les emballages de ces produits, il est systématiquement mentionné « dans le cadre d'une alimentation équilibrée ». Or, ces aliments ne deviennent-ils pas obsolètes dès lors que notre alimentation n'est pas équilibrée ? Deuxièmement, dans les pays occidentaux industrialisés les carences en nutriments sont assez rares, et pour une majorité des consommateurs, ces aliments semblent donc superflus. Cependant le principe des alicaments  n'est pas à rejeter pour autant. Certains chercheurs développent aujourd'hui des variétés de plantes aux composés biochimiques modifiées et des vaccins où des médicaments sont introduits dans l'alimentation. Ainsi ces chercheurs ont ainsi effectué des expériences sur des bananiers pour permettre d'immuniser des enfants contre les bactéries et virus de la gastro-entérite , maladie répandue dans le tiers-monde causant chaque année des milliers de morts.

Après la présentation de ces éléments, chacun pourra se faire une idée sur l'efficacité des alicaments et leur capacité à remplacer à moyen et long terme les médicaments. Nul doute que les alicaments représentent au départ une réelle bonne idée au vue de la situation française au niveau de la consommation de médicaments. Mais force est de constater que les alicaments ne répondent pas aux exigences qui leur permettraient de remplacer à terme les médicaments. Ils sont sans aucun doutes de bons produits marketing, mais leur efficacité n'est pas scientifiquement prouvée et il y a trop de mystères qui entourent encore ceux-ci. Malgré leurs prix élevés, les alicaments ne peuvent donc pas se vanter d'être à la hauteur de leur coût. Pour être donc en phase avec leur efficacité leur prix devrait au moins être divisé par deux.

Jérome BOURELLY

21 juin 2010

Peut-on vaincre la Malbouffe ?

De nos jours l'alimentation est au centre des débats. Les populations des pays dévellopés prennent conscience de l'impact de leur alimentation sur leur santé et l'environnement. La capacité à se nourrir en prenant soin de sa santé et de l'environnement est devenue au cours des dernières années un veritable défi. La tête de turc de cette tendance est la malbouffe, il s'agit de nommer une alimentation qui ne répond pas aux besoins physiologiques car saturée en mauvaises graisses, trop sucrée ou pauvre en nuriments. Cette définition est toujours d'actualité mais le sens du mot à été étendu à une critique plus globale dénoncant aussi le modèle productiviste de la société de consommation d'après le site Wikipédia. Le choix de ma problématique s'est porté sur la lutte contre la malbouffe que je vais décrire sur deux parties, les forces et les alternatives.

La malbouffe est très présente dans notre alimentation, il existe differents facteurs qui mettent en avant ces produits. Le packaging est attrayant et montre généralement que le produit est sain, c'est le cas de Mc donald relève le site "rue89". Ce sont des produits faciles à utiliser, portionnables et se conservant longtemps . La consommation de ces produits est due aux modes de productions productivistes instaurés par la PAC, en effet en 1963 l'europe se lance dans une agriculture intensives coupant le lien animaux-herbes-champs. Il nait alors une agriculture contre nature où l'emploi de poduits phytisanitaires et d'engrais azotés ont la part belle polluant ainsi nos sols et nappes phréatiques. Les animaux ne sont plus nourris au fourrage mais de mélange de farine de soja/mais, graise végétale et résidus d'abattoir comme le dit André Pochon dans son oeuvre "les sillons de la colère". Ils sont élevés dans des conditions ou le bien être animal est absent. Bien qu'extremement rentable ce système ne produit que des aliments de qualité médiocre. Les grandes firmes de produits phyto-sanitaires n'ont pas interêt à ce que ce mode d'agriculture disparaisse étant donné les profits réalisés d'après l'article sur Monsanto du site rue89. Leur lobbying est puissant et ne permet pas aux politiques de prendre les bonnes décisions qu'il faudra pourtant prendre.

    Il existe de nombreux moyens de lutte contre la malbouffe .

Premièrement la prévention ; l'Etat semble avoir misé sur la prévention à travers la campagne PNNS. Leur message porte sur la consommation de fruits et légumes (5 par jour), sur la pratique de sport régulière et sur des stages de sensibilisation dans les écoles et collèges d'après le site Doctissimo.

Deuxièmenment la Surtaxe ; Le ministre de la santé Roselyne Bachelot a rejeté le projet de loi visant à surtaxer la malbouffe de 5,5% à 19,6% d'après le site rue89. La Roumanie a quant à elle adopté un projet de loi équivalent d'après le journal le Figaro. Il serait possible également de détaxer les fruits et légumes frais.

Pour finir l'alternative ; André Pochon à travers sa carrière et ses ouvrages tel que Les sillons de la colère et La prairie temporaire à base de trèfle blanc a démontré qu'une autre agriculture était possible. Les fermes suivant ce modèle sont parrainées par le CEDAPA ( centre d'étude pour un devellopement agricole plus autonome ), à ce jour elles sont autant productives que les fermes connventionnelles et les agriculteurs ne sont plus dépendants de leur fournisseurs. Au niveau environnement cela limite fortement l'utilisation d'engrais azotés, cela préserve nos bocages et la vie de nos campagne. Il propose également de remplacer l'élevage sur caillebottis par l'élevage sur paille pour les cochons qui limiterait fortement les nuisances liées aux lisiers de porc. Les élevages auraient une dimension plus humaine et les produits seraient de meilleure qualité.

En conclusion je dirais que la malbouffe est une alimentation qui n'est pas adaptée à l'Homme.

Elle est trop grasse, trop sucrée ou pauvre en nutriments, elle est issue des cultures et élevages intensifs qui produisent à faibles coûts. Cette agriculture est elle viable? Il faut savoir que l'élevage intensif de porc en Bretagne à poluer les cours d'eau faisant apparaître une nouvelle algue très envahissante, que les crises sanitaires se succèdent les unes après les autres et que des produits de qualité médiocre envahissent le marché. Selon moi la malbouffe ne s'arrête pas au fast food, cela concerne la quasi-totalité des industries agro-alimentaires qui recherchent sans cesse à réduire leurs coûts et à standardiser leurs produits. Il est reconnu que manger quotidiennement des aliments trop gras ou trop sucrés peut avoir de graves conséquences sur la santé; obésité, maladie cardio-vasculaire; diabète. Lorsque cette alimentation est couplée avec un mode de vie sédentaire cela donne la situation actuelle.

Les politiques ne s'attaquent qu'à la surface du problème en voulant nous sensibiliser... c'est le modèle productiviste de notre agriculture qu'il faut remettre en cause afin de retouver une alimentation digne.

Barthélémy Simon.

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